Beaulieu - decouvertes - Paulhac en Margeride - Histoire et Memoire

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Beaulieu - decouvertes

Partie 3 : Beaulieu et Paulhac
 
Une chapelle perdue en pleine montagne ne pouvait résister longtemps aux rigueurs d’un dur climat. Très vite la vieille chapelle tomba en ruines, il fut décidé de transporter la Madone à Paulhac ; mais dit la légende elle n’y resta pas. Les paroissiens en un geste pieux transportèrent les pierres de la Chapelle jusqu’a Paulhac pour bâtir la chapelle du Sacré-Cœur ; c’était entre 1834 et 1837. Alors la Madone entourée d’une foule de pèlerins vint à Paulhac et prit la place qu’elle n’a plus quittée au dessus du maitre autel de l’Eglise paroissiale.
 
 
Vers 1886, un certain Gachon Marius de Vachelerie entreprit de reconstruire une nouvelle chapelle à Beaulieu. Il mourut avant d’avoir achevé son œuvre de fort bel aspect. La relation historique sur ce fait mentionne la reconstruction de la chapelle de Beaulieu par le susdit Gachon et en donne le plan : une grande porte, deux fenêtres, un autel et une toiture charpente bois couverte en ardoise de l’Aveyron. Cette chapelle est elle-même tombée en ruine. Toujours est-il que la piété des croyants reste fidèle à l’antique Madone installée au dessus du maitre autel de l’Eglise paroissiale dans une niche aménagée à cet effet.
 
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La partie 3 ci-dessus m’a permis d’assembler des éléments collectés, concernant la chapelle, qui paraissaient incohérents. Tout d’abord la date 1886 qui parait fort précise, ensuite des photos sur plaques de verre (procédé collodion humide) disponibles dans la collection AD48.
 
En effet ces photos n’étant pas datées il est seulement possible de les situer après l’invention de ce procédé photo (1851-1950) , mais ces photographies sont bien enregistrées comme étant la Chapelle de Beaulieu or la chapelle d’origine avait disparue . Erreur de lieu dans la collection ou autre explication ?
 
Je pense pouvoir affirmer que ce sont les photographies de la Chapelle reconstruite par M. Gachon car la description dans le texte décrit parfaitement les vues sur ces plaques de verre. La tenue vestimentaire de l’ecclésiastique avec le rabat, pièce d’étoffe qui cache l’encolure de la soutane a disparu après 1920 environ au profit du col romain. Le chasseur à gauche porte un bel habit, s’agit il du propriétaire du terrain ou de M. Gachon présent pour la photographie à la demande du Chapelain. La reconstruction a-t-elle eu lieu à l’emplacement voire à proximité de l’ancienne chapelle ou en un lieu plus facile d’accès.
 
Malheureusement le lieu exact de la construction et la date de sa disparition sont toujours inconnus ou volontairement effacés pour ne pas retrouver ce lieu de dévotion avec afflux de pèlerins.
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